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Actualités médicaments
Auteur(s) : Y.G.
Après deux avis négatifs, le Conseil national du sida (CNS) s’est prononcé fin mars en faveur de la commercialisation d’autotests de dépistage de l’infection à VIH en France. Ces tests pourraient être proposés en vente libre en pharmacies, parapharmacies et sur Internet, et distribués également par des associations, centres de dépistage ou médecins généralistes. Ils permettraient de découvrir 4 000 nouvelles séropositivités et de prévenir 400 nouvelles infections en un an. Les associations de lutte contre le sida se félicitent de cette annonce mais restent préoccupées par la question du prix du test ainsi que par la possibilité d’une prise en charge par la collectivité.
L’avis du CNS repose en grande partie sur l’évaluation du test salivaire Oraquick (autorisé depuis août 2012 aux Etats-Unis), discret, simple et rapide d’emploi. Sa spécificité est de 99,8 % et sa sensibilité de 93 %. Mais le nombre de faux négatifs (en moyenne 7 %) incite le Comité consultatif national d’éthique à une certaine circonspection. L’instance rappelle que ces tests ne sont pas adaptés à la détection d’une primo-infection et estime préférable de privilégier la qualité et l’efficacité en utilisant plutôt un autotest sur sang total. Le débat continue.
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