Les Français baissent en concentration

Une étude rétrospective menée sur plus de 26 000 Français montre que la concentration en spermatozoïdes du sperme a diminué d’environ un tiers en 17 ans. La concentration moyenne chez un sujet de 35 ans est ainsi estimée, en 2005, à 49,9 millions de spermatozoïdes/ml, soit en dessous du seuil de 55 millions/ml à partir duquel le délai pour obtenir une grossesse peut être allongé.

La fertilité masculine naturelle risque d’être affectée lorsque la concentration en spermatozoïdes descend en deçà de 15 à 20 millions/ml. L’étude note aussi une diminution significative de la proportion de spermatozoïdes morphologiquement normaux. Les divs estiment que ces chiffres constituent une sérieuse alerte de santé publique et prônent la mise en place d’un système de surveillance national, avec notamment des recherches sur les effets des perturbateurs endocriniens. Cela tombe bien, la ministre de l’Ecologie vient justement d’annoncer un plan d’action sur ces produits pour le mois de juin !