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Actualités
Auteur(s) : Stéphanie Bérard
Aux yeux du grand public, le rôle du pharmacien n’est pas prêt de faiblir. Le second baromètre Groupe PHR/IFOP
Les Français sont aussi 59 % à solliciter le pharmacien pour un conseil . 53 % des patients achètent ainsi de l’automédication après avoir demandé conseil au pharmacien. Cette proportion augmente de trois points par rapport à 2011. « 53 % des personnes interrogées s’adressent, par exemple, en priorité au pharmacien plutôt qu’au médecin pour le choix d’une assurance complémentaire », précise Frédéric Dabi. De fait, à l’item « Le pharmacien prend le temps de me conseiller et me donne des conseils personnalisés », les patients lui attribuent une note de 6,8/10, en légère hausse de 0,3 point par rapport à l’année dernière.
Si les pharmaciens recueillent des avis aussi positifs, c’est peut-être parce qu’ils ne se contentent pas de vivre sur leurs acquis. « Près d’un quart des Français, soit 23 %, constatent que leur pharmacie offre des services spécifiques », remarque Frédéric Dabi. Il s’agit des conseils d’hygiène et de mode de vie (69 %), des consultations diététiques (36 %), des contrôles de constantes (33 %) ou encore d’un accompagnement de sevrage tabagique (30 %). Ces résultats sont encourageants, alors que le potentiel de développement des officines est loin d’être exploité. Au palmarès des attentes des patients figurent en effet la préparation des doses à administrer (87 %), la volonté d’être soigné par le pharmacien (et remboursé) pour de petites pathologies (77 %) et la livraison à domicile de médicaments (75 %). « Notre rôle est clair à la lumière de ce baromètre : il faut développer l’observance primaire et nous impliquer dans la prise en charge des pathologies bénignes », affirme Lucien Bennatan, président du groupe PHR.
Il n’empêche : si la GMS parvenait à obtenir le droit de vendre des médicaments, 47 % des Français seraient prêts à y acheter certains d’entre eux, même si ce pourcentage baisse de 3 % cette année. Leur principal argument ? Le prix (54 %). Tout n’est pas encore gagné.
* 1 009 personnes interrogées du 18 au 21 septembre pour le compte du groupe PHR.
La confiance dans les médicaments s’effrite. D’après le baromètre PHR/IFOP, la proportion de patients à accepter le générique au comptoir a baissé de 5 points entre 2011 et 2012 (57 %), tandis que 9 % le refusent systématiquement et que 32 % font leur choix selon les médicaments. Sur quoi reposent leurs craintes ? D’abord sur la sécurité, puisqu’ils sont seulement 61 % à considérer que les génériques sont aussi sûrs que les médicaments d’origine. Cette proportion a d’ailleurs chuté de 10 points en un an.
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