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Actualités
Auteur(s) : François Pouzaud
Le 25 septembre, Didier Poupardin, retraité depuis un an, a été poursuivi devant le tribunal des affaires sociales de la Sécurité sociale par la direction de la caisse primaire d’assurance maladie du Val-de-Marne. Ce médecin généraliste, qui a exercé dans un quartier populaire à Vitry-sur-Seine, refusait quand il rédigeait des ordonnances bizones, pour des patients atteints d’affections de longue durée, de faire le tri entre ce qui relève de l’affection de longue durée (ALD) et ce qui n’en relève pas. La CPAM lui réclame 2 612 euros, correspondant au montant indûment remboursé à un taux de 100 % à ses patients ainsi que 4 000 euros de pénalités.
« Le découpage en deux zones de la prescription est scientifiquement impossible », se défend le médecin. Un point de vue contesté par le médecin-conseil de la CPAM, qui estime que certains médicaments prescrits en ALD étaient sans rapport direct avec les pathologies réclamant un remboursement à 100 %. « C’est une interprétation déformée de la définition de l’ALD, qui autorise un remboursement à 100 % des médicaments ayant des rapports indirects avec la maladie exonérée », poursuit Didier Poupardin.
L’affaire a pris des proportions importantes. Les pétitions en faveur du médecin se multiplient sur les blogs. Un comité de soutien a même été créé. Didier Poupardin a également reçu l’appui de syndicats de médecins et du président du conseil général du Val-de-Marne.
Quant à l’affaire elle-même, elle a été mise en délibéré le 24 octobre prochain.
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