Les mentions « Non substituable » sur les ordonnances depuis la relance du « tiers payant contre génériques » - Le Moniteur des Pharmacies n° 2949 du 22/09/2012 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2949 du 22/09/2012
 

Actualités

CE QUE VOUS EN PENSEZ

Auteur(s) : François Pouzaud

Brigitte Vaissier-Crouzat, Montpellier (Hérault)

Je n’ai pas observé de baisse de ces mentions, d’autant que j’ai un médecin qui en prescrit systématiquement et qui continue de le faire, sans réprimande de la caisse, pourtant au courant. Début juillet, la caisse nous donnait comme instruction de délivrer les génériques même en présence de la mention « Non substituable » en bonne et due forme, et, en cas de refus du patient, de le faire payer. Sept jours plus tard, je reçois un contre-ordre précisant qu’on peut délivrer le princeps sur une telle ordonnance et faire l’avance de frais. Il a fallu redonner d’autres explications, différentes, à la clientèle. Je suis passée pour une pharmacienne peu sérieuse.

Alain Marcillac, Châtillon (Hauts-de-Seine)

Avec 65 % de taux de substitution, le sud des Hauts-de-Seine était en retrait du reste du département. Par ici, les clients se méfient des génériques. Depuis que les médias communiquent sur l’accord « tiers payant contre génériques » et sur ce confrère des Deux-Sèvres qui a été déconventionné – ce qui a l’effet d’une piqûre de rappel –, les clients ont compris le message et leur attitude a radicalement changé. Au niveau de l’acceptation des génériques et des mentions « Non substituable », c’est le jour et la nuit ! En revanche, la minorité réfractaire à la substitution s’est encore durcie et ces mentions se sont multipliées sur leurs ordonnances.

Jérôme Simonet, Marseille (Bouches-du-Rhône)

La réactivation de l’accord « tiers payant contre génériques » et la communication qui l’a accompagnée ont porté leurs fruits : je relève une légère baisse des mentions « Non substituable » sur les ordonnances. Les clients commencent à comprendre qu’il faut se soigner avec les génériques et, depuis qu’un pharmacien des Deux-Sèvres s’est fait attraper, qu’ils ne sont pas les seuls à être pénalisés quand ils ne jouent pas le jeu. Ils ont compris également qu’ils étaient libres de prendre ou non le générique, et ceux qui ont fait ce choix demandent maintenant à leur médecin de retirer les mentions « Non substituable » de leurs ordonnances.

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