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Éditorial
Auteur(s) : Magali Clausener
Le « tiers payant contre génériques » n’a pas fini de faire couler l’encre. Les lettres adressées à l’Assurance maladie, à l’ANSM et à Marisol Touraine par deux associations de patients, le CISS et Renaloo, montrent qu’il ne faut pas, une fois de plus, confondre vitesse et précipitation.
La généralisation du dispositif a en effet été menée au pas de charge mais sans formation du bataillon des CPAM. Résultat ? Une disparité des mots d’ordre dans les départements et donc des pratiques. Et malgré des mises au point de la CNAMTS, on est en droit de se demander ce que fait le général Van Roekeghem pour mettre au pas ses troupes.
Avant de monter à l’assaut, il faut aussi pouvoir compter sur ses alliés. En l’occurrence, les prescripteurs et les patients. Il ne s’agissait pas de leur demander leur accord à la convention pharmaceutique mais de mieux les informer sur les génériques et les enjeux économiques pour la Sécurité sociale. Il ne faut pas alors s’étonner de la mutinerie de certains médecins et, maintenant, des patients.
Certes, le taux de substitution national a augmenté et l’on ne peut que s’en réjouir. Mais a-t-on vraiment gagné la guerre ? N’aurait-il pas fallu réunir tous les protagonistes pour se mettre en ordre de bataille avant de se lancer dans une action qui risque de faire long feu ?
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