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Entreprise
Auteur(s) : François Pouzaud
Sur le blog de Jean Lamarche, pharmacien et président de Croix verte et ruban rouge, certains échanges conseillent aux officinaux de cotiser en classe 5 pour la retraite liée au régime complémentaire géré en capitalisation. C’est une recommandation a minima, en particulier pour les titulaires qui malheureusement ne parviendront pas à récupérer le capital espéré au moment de la vente de l’officine. Depuis le 1er juillet 2009, le régime complémentaire est devenu obligatoire. Le pharmacien titulaire doit cotiser en classe 3, alors qu’auparavant cette première marche du régime par capitalisation était optionnelle. Sur cette base, un pharmacien, né en décembre 1976, qui s’installerait en 2012, cotiserait pendant 30 ans en classe 3 sur la base d’un revenu annuel constant non salarié de 90 000 € et qui liquiderait sa retraite à 65 ans, « perçoit, par an, 19 921 euros (retraite de base, retraite complémentaire par répartition et retraite complémentaire par capitalisation individuelle), soit 1 660 € par mois, pour un effort contributif de 11,8 % », indique Bernard Lagneau, président de la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP).
Pour la CAVP, ce n’est qu’une première étape. « Les pharmaciens doivent prendre conscience qu’ils doivent cotiser davantage pour leur retraite. L’étape suivante sera de rendre l’adhésion en classe 5 obligatoire. » Car, dans ce cas, en prenant le même exemple, « l’effort contributif sera de 14 % et le montant de la retraite annuelle s’élèvera à 24 253 €, soit 2 021 € par mois ». Un projet qui n’est aujourd’hui qu’à l’état de réflexion.
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