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Actualités
Auteur(s) : Magali Clausener
Gilles Bonnefond, président de l’USPO, l’a annoncé le 3 mai, lors d’une soirée consacrée à la convention pharmaceutique : le décret sur la préparation des doses à administrer (PDA) ne paraîtra pas. Une information confirmée par la FSPF et l’UNPF. Le dossier devra donc être traité avec le nouveau gouvernement. Plusieurs raisons expliquent cette nonparution. « Il n’y a pas de modèle économique fiable pour financer la PDA. Faire de la PDA gratuitement, cela n’a aucun sens. Nous, on demande à ce qu’il y ait un prix de la PDA. Il faut qu’on en discute », explique Gilles Bonnefond. « Il n’y avait pas de solution sans rémunération et cela n’a pas été réglé entre les ministères », déclare de son côté Philippe Gaertner, président de la FSPF.
« Deuxièmement, la PDA n’est pas encadrée. On voit des machines qui mettent en place 80 comprimés dans un godet. Hors, l’AMM c’est un conditionnement en boîtes de 28, de 30 comprimés… », ajoute le président de l’USPO. Et d’attirer l’attention des pharmaciens sur leur responsabilité : « Si vous avez un problème, la responsabilité du laboratoire sera complètement dégagée, car les conditions de dispensation de ce médicament ne sont pas conformes aux conditions de mise sur le marché. ».
Enfin, dernier élément qui a joué : la sous-traitance, problème qui « n’a pas été réglé », reconnaît Philippe Gaertner. « Si on confie la PDA aux grossistes-répartiteurs, je ne donne pas cher de la peau de toute notre activité concernant les personnes âgées et le suivi thérapeutique des patients chroniques. L’enjeu derrière, ce n’est pas que l’EHPAD, c’est l’observance à domicile et l’observance des patients qui en ont besoin », conclut Gilles Bonnefond.
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