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Actualités
CE QUE VOUS EN PENSEZ
Auteur(s) : François Pouzaud
Je suis très dubitatif sur la représentativité de cette nouvelle enquête et l’on sait bien que dans ce genre d’exercice, les résultats sont systématiquement à charge, quelle que soit la profession visée. Néanmoins, ils doivent servir d’aiguillon pour se remettre en cause, mais il aurait mieux valu que ce pic soit lancé par nos instances professionnelles. Il y a un souci sur la délivrance passive, c’est un de mes chevaux de bataille. Pour ne pas banaliser l’acte de délivrance, je m’efforce d’expliquer au client pourquoi un dentifrice tel que Fluocaril n’est vendu qu’en pharmacie.
Je me retrouve dans les 33 % et 51 % des suffrages : cette enquête à charge n’empêche pas de se remettre en question. Toutefois, il est facile de biaiser la demande d’ibuprofène et d’aspirine et par un jeu habile d’éviter que le pharmacien soit amené à questionner le client ou lui délivrer un conseil. Que ce soit l’UFC-Que Choisir ou la grande distribution, l’outil-test utilisé sur les pharmaciens est toujours le même (l’association ibuprofène/aspirine), à croire qu’il est plus difficile de prendre en défaut la qualité de nos actes avec un autre sujet ! Je m’emploie avec mon équipe à répéter les mêmes messages pour garantir le bon usage d’antalgiques couramment utilisés par les clients.
On passe aujourd’hui de l’assistanat complet du patient qui vous remet sa carte Vitale à celui qui s’informe par Internet sur sa santé et est apte à se servir seul en médicaments dans le rayon libre accès. Lorsque ce patient dépose sur le comptoir cotonstiges et autres articles de parapharmacie, le pharmacien n’est pas dans les conditions optimales pour délivrer un conseil. Le manque de temps fait aussi que le conseil s’exerce à la demande du client ignorant. En fait, l’enquête UFC-Que Choisir est à charge contre ceux qui ont décidé de mettre le médicament en accès libre.
Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?
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