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Actualités
Auteur(s) : Myriem Lahidely
Les Maisons médicales de garde (MMG) du Languedoc-Roussillon ont-elles frôlé la fermeture ? Mi avril, les subventions de l’ARS n’étaient toujours pas débloquées et la moitié des structures étaient sur la sellette. 650 médecins volontaires se relaient dans les 14 maisons créées en 10 ans pour assurer la permanence des soins accueillant 1 million de patients (sur 2,5 millions d’habitants). Bien qu’ayant réduit sa dotation de 15 à 20 % l’an dernier, l’ARS du Languedoc-Roussillon les finance pour 25 % de ses crédits annuels à travers le FIQCS (fonds d’intervention pour la qualité et la coordination des soins) contre 7 % en moyenne pour le reste de la France. « La région est exemplaire en termes de couverture territoriale, mais ces MMG impliquent des budgets annuels de fonctionnement de 150 000 € », note le Dr Bernard Méric, président de la Fédération régionale des maisons médicales de garde.
Selon Frédéric Abécassis, président du Syndicat des pharmaciens de l’Hérault : « En dehors de ces MMG, beaucoup de médecins n’assument plus leur obligation de garde. Si ces maisons devaient fermer, il est évident que sans prescripteur, les pharmaciens du secteur s’interrogeront sur l’utilité d’assurer des gardes. » Il évoque aussi la possible recrudescence des consultations via le 15 et donc des diagnostics moins fiables. La mobilisation professionnelle a servi : l’ARS a envoyé le contrat 2012 à toutes les MMG de la région. Le montant est sensiblement équivalent à celui de 2011. « Sous réserve que l’Etat donne à l’ARS ce qu’il lui a promis », s’inquiète Bernard Méric.
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