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Actualités
Auteur(s) : Laurent Lefort
On se moque de nous avec ce calendrier des négociations conventionnelles à boucler au 28 mars et qui n’est pas tenable. Ce sera d’ailleurs compliqué d’apporter des modifications après le 15 mars. » Gilles Bonnefond, président de l’Union syndicale des pharmaciens d’officine (USPO), a manifesté sa colère lors d’une conférence de presse du syndicat le 21 février, notamment en ce qui concerne les premiers éléments d’évolution de la rémunération proposés par l’Assurance maladie dans le cadre de réunions hebdomadaires avec les syndicats. « Moi, je négocie pour revaloriser la marge pas pour la faire baisser ! », a lâché sèchement Gilles Bonnefond, commentant une simulation de l’Assurance maladie sur la baisse du taux de marge de la première tranche (actuellement de 26,1 % du PFHT) de 0,7 à 2,8 points. Ce qui se traduirait par une perte de 110 à 420 millions d’euros. Si ces chiffres sont bien concrets, l’USPO émet des doutes sur la façon dont la somme sera redistribuée.
Le syndicat souhaite en revanche un arrêté de marge sur les grands conditionnements, lequel « dirait que cette marge représente trois fois celle des boîtes mensuelles moins 5 %. ». D’ici cinq ans, l’USPO estime que la profession « aura réussi une énorme mutation » si la rémunération des officines se découpe en 50 % de marge commerciale, 25 % de paiement à la boîte (le forfait de 53 centimes) et 25 % d’honoraires complémentaires, c’est-à-dire liés à l’atteinte d’objectifs, aux nouvelles missions (prise en charge des patients sous AVK…) et à la dispensation.
En ce qui concerne plus spécifiquement les honoraires de dispensation, l’USPO précise que sur les 560 millions de dispensations de produits remboursables effectués chaque année, pour 28 % des ordonnances, les pharmaciens récoltent une marge de moins de 2,50 euros. D’où l’idée de mettre en place des honoraires de dispensation variables en fonction de la marge réalisée sur l’ordonnance.
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