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Actualité
Auteur(s) : François Pouzaud
Le générique n’aurait-il plus la cote ? La faible croissance du marché peut le faire croire. Elle a en, effet, été divisée par deux par rapport à 2010 (+ 3,5 % à fin juillet). Pour sortir le générique du marasme, le Gemme a organisé, le 15 septembre dernier, une conférence-débat avec l’ensemble des acteurs. Tous ont pointé du doigt un déficit de communication sur la qualité des génériques auprès des médecins et de leurs patients. La responsabilité de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé a également été mise en cause. Stéphane Lesur, médecin généraliste dans le Pas-de-Calais, a demandé solennellement au représentant de l’agence de communiquer davantage sur ses travaux d’évaluation, de contrôle et d’inspection.
Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux de France, a rappelé que les médecins n’étaient pas hostiles à « prescrire moins cher », mais il s’est aussi dit favorable à un alignement du prix du princeps avec celui du générique via des TFR. Par contre, la prescription en dénomination commune n’est pas pour demain ! « Cela nous complique la vie », explique Stéphane Lesur. De plus, « 50 % des médecins ne sont pas informatisés », ajoute Michel Chassang.
Pour autant, le marché du générique pourrait rebondir dans trois ans grâce aux médicaments biosimilaires. Laure Lechertier, de la Mutualité française, propose de pérenniser le droit de substitution du pharmacien à travers la création d’un répertoire des biosimilaires : « Le médicament biosimilaire y serait inscrit à l’issue d’une période de deux ou trois ans pendant laquelle il aura fait la démonstration de son équivalence thérapeutique et de sa parfaite innocuité ».
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