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Actualités médicaments
PHARMACOVIGILANCE
Auteur(s) : Géraldine Galan
Lorsqu’ils sont dosés à 10 %, les collyres à base de phényléphrine ne doivent pas être administrés aux enfants de moins de 12 ans et, quel que soit leur dosage, il est recommandé d’appuyer sur l’angle interne de l’œil lors de l’administration puis de fermer la paupière et d’essuyer l’excédent afin de limiter le passage systémique du principe actif. Ces recommandations de l’Afssaps sont consécutives à plusieurs cas d’effets indésirables cardiovasculaires graves décrits chez des nouveau-nés et des enfants. La seule spécialité concernée en France est Néosynéphrine, indiquée pour induire une mydriase à visée diagnostique, thérapeutique ou préopératoire, et dont le RCP sera bientôt modifié. L’Agence note que la plupart des cas graves d’effets secondaires pédiatriques (arythmies, hypertensions sévères, œdèmes pulmonaires) sont survenus à la suite d’anesthésies générales, elles-mêmes consécutives à l’administration du collyre.
L’Afssaps rappelle en outre, dans l’attente de la publication de ses recommandations sur l’utilisation des collyres mydriatiques en pédiatrie, que la phényléphrine à 5 % ne doit pas être administrée aux nouveau-nés.
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