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Actualités
SANTÉ PUBLIQUE
Auteur(s) : Géraldine Galan
Les Académies de pharmacie et de médecine estiment qu’il est indispensable de mettre de l’ordre dans la « situation anarchique » des allégations santé des aliments et des compléments alimentaires qui persiste en dépit du règlement européen de 2006. Ce dernier n’autorise que les allégations fondées sur un dossier scientifique irréprochable, mais son application traîne en longueur du fait du nombre de dossiers à traiter. Concernant les aliments, les Académies souhaitent que les profils nutritionnels soit abandonnés du fait du caractère arbitraire des limites fixées. Elles préconisent de limiter le nombre de denrées susceptibles de porter une allégation, la sélection devant être fondée sur une démonstration scientifique, une pertinence en termes de santé publique et le résultat d’une analyse bénéfice-risque. L’étiquetage d’un aliment devrait en outre expliciter ses inconvénients (teneur élevée en sel par exemple).
Les instances recommandent par ailleurs de réserver le terme de « compléments alimentaires » à des produits « bien définis » qui visent exclusivement à pallier des carences ou des déficiences, et dont l’utilisation relève d’un conseil médical ou pharmaceutique.
Les Académies souhaitent que les produits à base de plantes non destinés à compléter une alimentation normale soient qualifiés de « suppléments alimentaires ». Elles préconisent également de renforcer les critères autorisant les allégations et de faire figurer les incompatibilités avec certains médicaments sur les emballages.
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