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Éditorial
Auteur(s) : Laurent Lefort
« La crise semble bel et bien terminée dans les rayons alimentaires des grandes surfaces. Les dépenses des Français dans les hypermarchés et supermarchés ont progressé de 2,5 % l’an passé », pouvait-on lire dans Le Figaro du 8 février. Pourtant, à l’entendre, la GMS n’en a jamais assez. Elle revient sans cesse avec ses velléités de vendre des médicaments sans ordonnance. Avec pour alibi d’améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs. Mais qui croit à cet altruisme de pacotille ? Que la grande distribution assume : son but est de créer le besoin et de vendre, vendre, vendre. Point barre. On peut comprendre les pharmaciens qui s’étranglent à l’idée même d’entendre un jour dans les haut parleurs du supermarché que « le petit Lucas attend sa maman au rayon antitussif ». On comprend moins qu’ils fassent d’avantage parler leurs nerfs que leur raison. Les affiches « Les médicaments en grande surface est-ce mieux pour vous ? A chacun son métier et les vaches folles seront bien gardées » (à voir sur notre site wk-pharma.fr) imaginées par le syndicat des pharmaciens du Var partent d’une bonne intention. Mais leur message rageur et caricatural rate sa cible. Pourquoi tendre le bâton pour se faire battre ? Il n’y a pas de honte à ranger au fond d’un tiroir une fausse bonne idée.
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