Nutrition et environnement impliqués dans le glaucome - Le Moniteur des Pharmacies n° 2830 du 08/05/2010 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2830 du 08/05/2010
 
SANTÉ PUBLIQUE

Actualité

Auteur(s) : Ariane Théorelle

L’étude PhotoGRAF « Glaucome et risque d’apparition en France », réalisée par Pfizer, met en évidence des facteurs de risque nutritionnels et environnementaux dans le développement d’un glaucome. Elle montre pour la première fois le rôle protecteur des acides gras essentiels oméga-3 ingérés. Une consommation faible de noix (8 fois par an ou moins) est en effet associée à un risque plus élevé de glaucome, de même que la faible consommation de poisson gras (une fois par semaine ou moins).

L’étude s’est aussi intéressée à l’exposition à des composés neurotoxiques comme le plomb, les pesticides et la dioxine. Bien que ces substances aient des effets importants sur le système nerveux et donc potentiellement sur le nerf optique, aucune donnée n’était jusque-là disponible. PhotoGRAF montre une augmentation de la fréquence du glaucome chez les personnes exposées professionnellement aux pesticides.

L’hypercholestérolémie mise en cause

Des facteurs de risque connus ont aussi été évalués : l’âge, la myopie, l’ethnie, les antécédents familiaux, la pression intraoculaire élevée. Parmi les maladies systémiques étudiées, l’hypercholestérolémie (dont le rôle était controversé) a été confirmée comme un facteur de risque.

Cette étude, dont les résultats sont révélés ce week-end à Paris dans le cadre du congrès de la Société française d’ophtalmologie, a porté sur 769 patients qui ont été suivis pendant un an. Pour Jean-Paul Renard, chef du service d’ophtalmologie de l’hôpital du Val-de-Grâce (Paris), « ces résultats pourraient aider à identifier les patients à haut risque afin qu’ils bénéficient d’une surveillance plus étroite et d’une prise en charge adaptée pour retarder le développement de déficits visuels ».

Chiffres clés

Le glaucome chronique ou glaucome primaire à angle ouvert, forme la plus courante, est observé chez environ 2 % de la population française âgée de plus de 40 ans. Sa fréquence augmente avec l’âge et peut atteindre 5 % des personnes après 65 ans.

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