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Éditorial
Auteur(s) : Laurent Lefort
J’imagine les moqueurs de service, sourire sarcastique aux lèvres : « Il n’y a vraiment que les Belges pour décider de changer de mode de rémunération… un 1er avril. » N’empêche, ils ont un Thalys d’avance outre-Quiévrain. Des honoraires de dispensation pour les médicaments remboursables délivrés sur ordonnance, en plus du maintien d’une marge, cela vous rappelle sûrement quelque chose, non ? Comme une envie de fromage et dessert à laquelle ici aussi on serait furieusement tenté de céder. Et ce n’est pas avoir les yeux plus gros que le ventre. Devant la rentabilité de plus en plus malmenée des officines, devant les baisses de prix et la difficulté à obtenir une revalorisation de la marge, objectivement, la logique purement commerciale tient de plus en plus difficilement la route. Et, en regard des nouvelles missions prévues dans la loi HPST, elle est même un brin désuète. Ces honoraires « intellectuels » ne sont rien d’autre qu’une façon neutre et objective de reconnaître la compétence des pharmaciens. Neutre, objective, transparente et détachée de la tentation malsaine de vendre tel ou tel produit simplement parce qu’il est plus rémunérateur. Non, franchement, par Toutatis, j’aime bien la nouvelle forme que les Belges donnent à leur menhir. Et nous ? On goûte quand à la potion magique ?
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