Tous en scène

Parlez-moi de moi, y'a que ça qui m'intéresse... Parlez-nous de vous, y'a que ça qui nous donne de l'émoi. Ce détournement de la chanson de Guy Béart est certes cavalier, mais on ne peut plus sincère. Et ne nous répondez pas que vous n'avez pas grand-chose à nous dire. Parce que, cette semaine, c'est un festival. Premier couplet : un labo de génériques qui lave son linge sale - et pas seulement en famille - avec une sortie au vitriol sur les remises de ses concurrents. Couac dans l'orchestre. Deuxième couplet : l'Afipa qui nous sort son refrain du « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, l'automédication, youpi ». Bof, je veux bien admettre que je ne sais pas lire une partition, mais franchement, le libre accès, c'est un fiasco ou alors mes oreilles sont bouchées. Troisième couplet, le plus réussi, votre perception du métier que vous avez bien voulu nous livrer dans une enquête Ipsos/Pharmagora. Pas d'envolées lyriques, ce n'est pas trop votre genre, mais des colères, des indignations et surtout, surtout, jamais de renoncement. Et nous, on aime. Enfin, le dernier morceau et pas des moindres, la proposition de la profession sur les holdings. Pas de doute, cette chanson-là on va se la repasser en boucle. Et on n'a pas fini d'en disséquer les paroles. Allez, continuez à nous parler de la pluie et un peu du beau temps.