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Actualité
La FSPF s'insurge contre l'avis du 2 décembre 2009 du Comité économique des produits de santé (CEPS) qui fixe les tarifs et prix limites de vente (PLV) des nutriments pour adultes, sans déterminer de prix de cession (aux distributeurs). Une raison pour laquelle la FSPF a refusé de signer la convention précédant l'avis. « En revanche, l'USPO l'a fait et appelle les fabricants pour qu'ils baissent leurs prix, explique Philippe Besset, président de la commission Economie de l'officine de la FSPF. Nous voulons que le CEPS dénonce cette convention qui engage toute la profession. »
Gilles Bonnefond, président délégué de l'USPO, dément cette version : « Nous avons signé la convention car le CEPS est toujours attentif aux prix des industriels. Nous avons constaté des distorsions de prix de grossistes. Avec l'UNPF, mais sans la FSPF, nous avons rencontré le 5 mars les grossistes et les fabricants. Nous souhaitons des prix de cession élaborés en commun avec les fabricants. Si ce n'est pas possible, nous nous adresserons au CEPS. »
Noël Renaudin, président du CEPS, refuse « d'entrer dans un débat public sur les relations du CEPS avec les syndicats ». Pour autant, la position du Comité est claire : « Nous fixons des prix de cession uniquement si cela est nécessaire. Par exemple, si nous estimons que les distributeurs peuvent être en position de faiblesse. Pour les nutriments, ce n'est pas le cas. De plus, les niveaux de PLV fixés, qui correspondent en réalité à une augmentation, doivent permettre à tout le monde de vivre. » Il faut également savoir que la signature des syndicats n'est pas obligatoire. « Nous recherchons le consensus le plus large. Nous avons d'ailleurs discuté très longuement sur les nutriments. Mais, si un ou plusieurs syndicats ne signent pas de convention, le CEPS peut néanmoins émettre seul son avis », précise Noël Renaudin. Et, pour l'instant, le CEPS n'envisage pas d'avis rectificatif avec des prix de cession.
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