Alors, on vaccine qui ?

Qui sera le premier à se faire vacciner ? Alors que les groupes régionaux d'observation de la grippe ont annoncé le 7 septembre une accélération très nette du nombre de contaminations - environ 20 000 cas par semaine, en France -, la publication de l'avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP) sur les groupes prioritaires à vacciner n'a cessé d'être reporté. D'abord lundi 7, puis mercredi 9 et, finalement à l'heure où nous bouclons, jeudi 10. Le HSCP s'est pourtant réuni lundi dernier sur le sujet, s'appuyant sur un avis du Comité technique des vaccinations (CTV). D'après le quotidien « Le Parisien » du 4 septembre, le CTV avait suggéré de vacciner en priorité les femmes enceintes puis les enfants âgés de plus de 6 mois et de moins de 2 ans, les asthmatiques, les insuffisants respiratoires, les diabétiques, les immunodéprimés, les insuffisants cardiaques, les personnels de santé (hôpital et médecine de ville), les pompiers, les secouristes, les policiers et enfin les gendarmes.

Des fuites avancent que le HCSP aurait affiné cette proposition pour retenir les écoliers et collégiens, les professionnels de santé, pompiers, gendarmes, militaires et responsables d'administration, les patients à grand risque de létalité (les mêmes que pour la grippe saisonnière) et les personnes qui travaillent en contact avec ces patients (maisons de retraite, institution spécialisée...). Exit les femmes enceintes et les tout petits, a priori. En attendant, les choses s'accélèrent du côté de la grippe traditionnelle : les vaccins sont annoncés en officine entre le 21 et le 25 septembre