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ROYAUME-UNI
Actualité
Dans un livre blanc publié en avril 2008 (« Pharmacy in England : building on strengths - delivering the future »), le secrétariat d'Etat à la Santé britannique estimait que plus de la moitié des 57 millions de consultations chez le généraliste pour maladies mineures pouvaient être prises en charge par les pharmaciens. Un transfert qui, selon lui, aboutirait à réduire de 300 millions de livres les prescriptions des généralistes.
Apparemment, ces présupposés ne seraient pas tout à fait exacts si l'on en croit les résultats d'une étude publiée récemment par un groupe d'enseignants universitaires. S'appuyant sur les données recueillies auprès de plus d'un millier de patients, l'étude révèle en effet que, dans deux cas sur trois, le nombre de visites chez le généraliste a augmenté.
Certes, le programme « Pharmacy First », destiné à encourager les patients souffrant de maladies mineures à recourir directement aux services de leur officine, a reçu un écho positif. Mais il n'a rien changé au nombre de consultations chez leur médecin ! Un autre programme officinal de prévention des maladies cardiovasculaires a semble-t-il aidé beaucoup de patients à arrêter de fumer et les a convaincus de faire de l'exercice. Pour autant, l'étude note que ces bienfaits sont également allés de pair avec une augmentation des consultations chez le généraliste.
Avec cette conclusion : si ce type de programmes est très populaire chez les patients, il ne parvient pas encore à atteindre l'objectif d'économies qui lui est associé.
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