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Entreprise
Le commerce associé aurait-il le vent en poupe dans le secteur officinal ? La Fédération du commerce associé (FCA), qui rassemble déjà dans le secteur de la pharmacie, Astera, Welcoop et Giropharm, vient d'accueillir APM34. Né en 1995, ce groupement régional de 220 pharmaciens de l'Hérault propose notamment à ses adhérents sa propre gamme de produits sous la marque SimplyBio et un présentoir pour le libre accès.
Mais, aujourd'hui, l'APM34 s'apprête à changer de dimension et envisage de créer une coopérative. Une évolution inéluctable ? « Oui, répond Cyril Lefèvre, responsable du développement d'APM34, car le modèle officinal change et la concurrence s'accélère. Le modèle du commerce associé permet de mutualiser ses moyens et, par-là, de se donner les mêmes armes que des chaînes de pharmacies tout en restant maître de son officine. »
Pour cela, l'APM34 va disposer au sein de la Fédération du commerce associé de conseils et d'expertise, mais aussi d'échanges d'expériences en s'appuyant sur le savoir-faire des 52 autres réseaux membres, parmi lesquels les... parapharmacies Leclerc (Acdlec).
En tout cas, le modèle de la future coopérative, dont l'APM34 prendra 30 % des parts, est déjà bien avancé. L'association compte prochainement proposer à ses adhérents pharmaciens d'en acheter des actions pour un coût de 800 à 1 000 euros l'unité. « La création de la coopérative va nous permettre de mutualiser les achats des génériques, de l'OTC et de la parapharmacie. Nous allons aussi créer une centrale d'achat pour améliorer nos conditions commerciales et souhaitons lancer une enseigne le jour où la profession pourra communiquer librement », précise Cyril Lefèvre. L'objectif : créer un réseau capable de se battre dans un marché ultraconcurrentiel. « Les profits de la coopérative seront reversés aux sociétaires sous forme de ristournes commerciales, d'où une création de valeur supérieure », assure Cyril Lefèvre.
Une création de valeur que la future coopérative n'exclut pas d'étendre à d'autres régions de France.
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