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Actualité
Les médecins ont bien leurs recommandations pour la pratique clinique. Pourquoi les pharmaciens n'auraient-ils pas les leurs pour la pratique officinale ? Et pourquoi ne feraient-elles pas office de références en la matière ? C'est, en résumé, l'ambition du Comité pour la valorisation de l'acte officinal (CVAO) créé par et pour des pharmaciens, avec le soutien du laboratoire Ratiopharm.
Le CVAO a publié deux premières recommandations en fin d'année dernière. L'une est qualifiée de « requête primaire ». Il s'agit de la conduite à tenir devant une plainte de prurit génital chez la femme. L'autre requête, dite « secondaire », concerne la délivrance d'une ordonnance de sétron. Les tests effectués s'avèrent plutôt concluants puisque 93 % des pharmaciens interrogés déclarent que cette action de réflexion sur leurs pratiques de comptoir est utile pour faire progresser l'idée de démarche qualité. Même si certains répondants précisent toutefois qu'il est difficile de réaliser la démarche en temps réel, qui plus est en l'absence d'un espace de confidentialité.
Deux nouvelles recommandations sont actuellement distribuées aux pharmaciens. Elles concernent la dispensation d'une EPO dans le cadre d'une chimiothérapie et la délivrance ou l'achat d'une spécialité à base d'ibuprofène 200 mg. Courant mai, viendra le tour de la délivrance d'une première ordonnance d'anti-HTA à l'officine. A chaque fois, des documents sont remis. Le pivot est la recommandation écrite elle-même, c'est-à-dire ce que le CVAO considère comme nécessaire pour effectuer un geste fiable avant, pendant et après la dispensation.
A l'origine francilien, le CVAO fait des émules en province. Un groupe chargé lui aussi d'élaborer des recommandations a ainsi ouvert à Arles. Il comprend cinq pharmaciens mais aussi un médecin et un infirmier.
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