Les centres de dialyse ont besoin de pharmaciens - Le Moniteur des Pharmacies n° 2746 du 04/10/2008 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2746 du 04/10/2008
 

MARIE-BÉATRICE FERRAND

Emploi

Marie-Béatrice Ferrand est pharmacien gérant dans un centre de dialyse dans le Rhône. Elle y est responsable, outre de la gestion du stock, du traitement de l'eau.

L'eau utilisée dans les centres de dialyse est considérée comme un médicament. Tout ce qui la concerne (les analyses bactériologiques et chimiques, la surveillance de la maintenance, la désinfection, etc.) est donc de la responsabilité du pharmacien », indique Marie-Béatrice Ferrand, pharmacien gérant au centre de dialyse ATIRRA* à Gleizé, dans le Rhône. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Marie-Béatrice ne s'est pas orientée au départ vers la voie hospitalière. « J'ai débuté l'assistanat en officine en 1987, dès la fin de mes études. J'ai occupé cette fonction pendant vingt-deux ans, en combinant les dernières années avec un travail en clinique privée, puis en centre de dialyse. ».

Premiers pas dans une clinique privée

La première expérience hospitalière de Marie-Béatrice date de 2003, année où elle assure le remplacement du pharmacien de la polyclinique du Beaujolais de Villefranche-sur-Saône, parti en formation. « Comme la clinique était très proche du lieu où j'habitais et de mon officine, c'était simple d'assurer cette fonction à mi-temps tout en continuant l'assistanat. En outre, j'étais curieuse de voir ce qu'était le travail d'un pharmacien dans une structure hospitalière. » Second hasard : quelque temps plus tard, fin 2004, le centre de dialyse ATIRRA recherche un pharmacien remplaçant pour pallier un départ en congé maternité. Marie-Béatrice accepte la nouvelle mission, effectue les six mois de remplacement, puis, par la suite, revient travailler au centre pendant les congés annuels de la pharmacienne. Lorsque cette dernière part définitivement du centre, fin 2007, la place lui est proposée.

« On participe vraiment à la thérapeutique »

« Ce qui est intéressant par rapport à l'officine, ce sont les contacts plus étroits avec les médecins, le personnel soignant. On participe vraiment à la thérapeutique, on a le temps d'approfondir ses connaissances sur les médicaments, les techniques hospitalières. On est plus responsabilisé qu'un pharmacien adjoint. » En revanche, de l'avis de Marie-Béatrice, il manque la richesse du contact avec les malades telle qu'elle existe à l'officine. « Travailler au centre de dialyse tout en restant à l'officine permet de bénéficier d'une certaine complémentarité. » Pourtant, Marie-Béatrice a décidé, en mars de cette année, d'arrêter l'assistanat pour se consacrer exclusivement à la dialyse. « La charge de travail au centre étant de plus en plus importante, il devenait difficile d'assumer les deux responsabilités. » Cette année, elle a suivi un DU de pharmacie clinique oncologique à la faculté de pharmacie de Lyon. « Pendant les études, on ne nous forme pas assez dans ce domaine. Comme nous avons ici des malades suivis pour un cancer, je souhaitais en savoir davantage. Les connaissances acquises me serviront également si je retourne en officine. »

* Aide au traitement de l'insuffisance rénale en Rhône-Alpes (groupe B.Braun Avitum).

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