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SOCIÉTÉ
Actualité
L'acceptation du générique reste fragile, même si 78 % de la population déclare lui accorder sa confiance autant qu'au princeps. C'est ce que montre une étude BVA-Biogaran menée à la rentrée auprès de 1 000 Français. Seulement 52 % acceptent le générique sans problème et sans arrière-pensées. Et lorsque 88 % d'entre eux disent « oui », faut-il en déduire que 36 % (88 - 52) ne le refusent pas par devoir de citoyenneté ? Ainsi, en creusant un peu, près de 4 Français sur 10 sont convaincus que le générique convient surtout aux traitements de courte durée, ce qui montre les craintes sur son efficacité à long terme. D'ailleurs, si 85 % font autant confiance au générique qu'au princeps pour traiter une maladie de courte durée, ils ne sont plus que 70 % pour une pathologie de longue durée, le capital confiance tombant même à 59 % lorsqu'il s'agit d'une maladie grave.
Ces doutes sont si présents dans les esprits que 11 % des interrogés refusent la délivrance du générique proposé. D'autres préjugés ou idées fausses circulent, malgré l'abondance des informations délivrées depuis 9 ans. 30 % des Français estiment qu'un générique convient moins bien à un nourrisson. 24 % n'en veulent pas pour une personne âgée et 26 % pour quelqu'un prenant plus de 5 médicaments différents par jour.
La moindre qualité et efficacité du générique n'est pas le seul argument avancé par les réfractaires (principalement les 15-24 ans, les pères de famille, ouvriers et/ou non-bacheliers, à revenu modeste). Ils doutent aussi de la fiabilité de son processus de fabrication et craignent de se voir proposer des médicaments « substandard » en provenance de pays en voie de développement. Voilà donc une nouvelle idée répandue chez une personne sur cinq, alors que la majorité des génériques est fabriquée en France ou en Europe.
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