Economies de rentrée

Le prix d'un générique devrait désormais être inférieur de 55 % à celui de son princeps, contre 50 % auparavant. C'est l'une des nouvelles règles ressortie du dernier comité de suivi des génériques, le 11 septembre, qui se réunit, rappelons-le, sous l'égide de Noël Renaudin, président du Comité économique des produits de santé (photo).

Autre mesure avancée : les groupes génériques qui ne sont pas sous TFR verront leur prix baisser au bout de 18 mois d'existence, et non plus deux ans comme c'était le cas jusqu'ici. De plus cette baisse sera de 12,5 % pour les princeps et 7 % au maximum pour les génériques, contre - 10 % et - 4 % jusque-là (le CEPS souhaitait aller jusqu'à - 15 % sur les princeps et - 10 % sur les génériques).

EHPAD : le médicament dans le forfait de soins ?

Troisième mesure d'ores et déjà programmée, la mise sous TFR début 2009 de molécules où le générique peinerait à s'imposer. Sont visés la ceftazidime, la féxofénadine, l'itraconazole, la spiramycine, l'ondansétron, le carvédilol, le fluconazole (gros dosages) et le méloxicam.

Parmi les autres réjouissances de rentrée court le bruit, dans le cadre du PLFSS 2009, de l'intégration du médicament dans le budget de soins des EHPAD. Différents gouvernements ont déjà tenté ces dernières années de faire adopter cette mesure. Sans succès en raison du lobbying de la profession auprès des parlementaires. Une autre mesure prévoirait de récupérer auprès des EHPAD les sommes versées à tort (dans les cas où l'assurance maladie rembourse parallèlement des dépenses de soins de ville directement aux résidents).