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Depuis le 4 mars, la croix de la Pharmacie du Font de l'Orme à Mougins est éteinte. Le tribunal administratif de Nice a annulé l'arrêté du 1er juin 2005 qui avait autorisé l'ouverture. Guy Wackowiez, le titulaire, est contraint à ne « vendre que de la parapharmacie et des bonbons ». La décision est classiquement fondée sur l'article 51-3 selon lequel une officine doit « tenir compte de la satisfaction optimale des besoins en médicaments de la population du quartier d'accueil ». Selon le tribunal, cela ne serait pas le cas.
Le choc est rude pour ce titulaire de 52 ans qui, après une carrière dans l'industrie pharmaceutique, s'était installé le 3 mars 2006 à côté d'un centre de soins et de consultation. Il vient de déposer un recours devant la cour d'appel de Marseille avec sursis à exécution. Il espère pouvoir à nouveau exercer, à l'instar de ce qui s'est passé pour la pharmacie de l'Etoile à Mondeville, dans le Calvados, après une suspension de plusieurs mois (voir Le Moniteur n° 2717 du 23 février). Véronique Courrèges, titulaire de la Pharmacie Sainte-Basile, « distante de 650 mètres à vol d'oiseau », avait déposé un recours contre l'arrêté préfectoral dès juillet 2005. Pour elle, la décision de la justice est donc normale. Elle explique : « Il n'y avait aucune raison d'autoriser une création dans une zone de bureaux et d'entreprises comportant au maximum 380 habitants, sans augmentation prévue de la population résidente. » Elle met aussi en cause l'installation « au sein d'un ensemble comportant un centre médical de 51 spécialistes, lui-même entouré d'un groupe hospitalier comprenant deux cliniques, un centre de convalescence, un centre de cancérologie et une maison de retraite ». Et de conclure : « Si on laisse faire, l'exemple de Mougins pourrait permettre des transferts en plein coeur de groupes hospitaliers privés. Ce serait de la concurrence déloyale et une entorse à l'éthique. »
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