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PROFESSION
Actualité
Je n'ai jamais substitué un médicament antiépileptique, alors que ma moyenne de substitution est à 82 %. En tant que présidente de la commission paritaire locale, je suis effarée que le valproate de sodium, à marge thérapeutique étroite, soit inscrit dans les molécules à substituer en priorité. On n'est même pas certain que ses génériques soient rigoureusement bioéquivalents entre eux ! Si le patient est équilibré avec son antiépileptique, il est préférable de ne rien changer.
Il n'y a pas de remous dans mon officine par rapport aux suspicions dont les médias se sont fait l'écho. Nous continuons la substitution. Toutefois, nous nous montrons plus attentifs aux caractéristiques du générique. Par mesure de précaution, nous venons de référencer l'autogénérique du valproate de sodium. Je sais qu'il faut éviter de modifier le générique auquel est habitué le patient, mais dans le cas présent nous avons fait un effort de communication pour annoncer ce changement au plus près du princeps.
Les conclusions de l'enquête de pharmacovigilance de l'Afssaps n'ayant pas mis en cause les génériques, je continue à substituer, même si les antiépileptiques risquent d'être plus difficilement substituables maintenant que le mal est fait. Les réticences que nous rencontrons au comptoir ne sont pas propres aux antiépileptiques. Certains clients ont voulu revenir au princeps en raison du mauvais goût du générique ou parce qu'ils n'avaient pas confiance, jamais parce que les crises épileptiques étaient plus fréquentes. Néanmoins, la substitution des antiépileptiques responsabilise plus compte tenu de leur marge thérapeutique étroite.
Enquête flash*
Suite aux recommandations de l'Afssaps, allez-vous continuer à substituer les médicaments antiépileptiques ?oui 55,52 %
non 44,48 %Sur une base de 598 votes.
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