Le droit d'être meilleur ! - Le Moniteur des Pharmacies n° 2727 du 26/04/2008 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2727 du 26/04/2008
 

Pharmagora 2008

opportunités

La prise en charge globale du patient exige des officinaux une spécialisation de plus en plus grande dans des domaines très variés, a lancé Jean-Charles Tellier, président de la section A, en introduction de la conférence de l'Ordre « Activités spécialisées du pharmacien et adaptation à son environnement ».

Mais, soyons lucide, il est impossible d'être polyspécialisé. « C'est à chacun de créer sa propre spécialisation », a confirmé Norbert Scagliola, président de la section E. « Le patient sera de plus en plus exigeant, de plus en plus responsable et nous demandera de des choses auxquelles nous ne serons pas toujours préparés. Il nous faudra donc être en mesure de nous adapter, en fonction de notre lieu d'exercice et de notre patientèle », a analysé Jean-Charles Tellier. Et de citer en exemple la désertification médicale et ses conséquences sanitaires. « On peut réfléchir à ce que les pharmaciens puissent pallier, dans des cas bien précis et encadrés, l'insuffisance de médecins. Il faudrait alors des agréments particuliers. Nous devons y réfléchir. »

Pour Norbert Scagliola, il existe deux types de spécialisations : celles qui nécessitent un diplôme supplémentaire (orthopédie, audioprothèse, optique...) et celles qui reposent sur nos connaissances acquises, mais « musclées » par une formation continue. Parmi ces dernières, l'appartenance à un réseau peut faire du pharmacien impliqué un spécialiste d'une pathologie quelconque.

« Il est normal de se revendiquer spécialiste »

Ensuite, Norbert Scagliola a évoqué la pédiatrie, l'homéopathie, le vétérinaire, la nutrithérapie (obésité infantile, régimes amaigrissants, dénutrition des personnes âgées...), le MAD, la dermocosmétique à visée médicale, notamment en raison de la montée des allergies - car « les personnes qui n'ont pas de problème iront dans d'autres circuits » -, l'aromathérapie, la phyto ou les diagnostics. « Dans ce dernier cas, c'est affirmer une compétence que le public n'attend pas de notre part. Mais attention, il ne s'agit pas de se contenter de vendre un autotensiomètre mais de créer un espace de démonstration pour les débitmètres, les lecteurs de glycémie... »

Se spécialiser, « c'est valoriser l'exercice et se différencier des confrères par la science et non par la baisse des prix », a conclu le président de la section D, repris par celui de la section A : « Certains pharmaciens font mieux que d'autres, il est donc normal de se revendiquer spécialiste. Cette diversité fait la richesse de notre profession. »

Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?


Décryptage

NOS FORMATIONS

1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.

Les médicaments à délivrance particulière

Pour délivrer en toute sécurité

Le Pack

Moniteur Expert

Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !