Moins de cessions en 2007 - Le Moniteur des Pharmacies n° 2722 du 22/03/2008 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2722 du 22/03/2008
 

STATISTIQUES

Transactions

Le nombre de cessions de fonds a légèrement marqué le pas en 2007 selon le réseau Pharmétudes. Plus surprenant, la croissance des acquisitions en SEL s'essouffle.

Le nombre de cessions (1 440) relevées en 2007 par le réseau des notaires Pharmétudes* baisse légèrement (- 1 %) par rapport à 2006 (1 453). Par ailleurs, Pharmétudes ne retrouve pas l'habituelle saisonnalité des transactions, à savoir une plus forte activité sur le second semestre. Il y a eu en effet autant de cessions (720) sur le premier semestre que sur le second. L'acquisition par des entreprises individuelles continue à régresser (- 9 % en 2007). La baisse proportionnelle est plus significative : 22 % seulement des acquisitions de pharmacies se réalisent aujourd'hui en nom propre, contre 62 % en 2000. La SNC confirme une nouvelle fois sa baisse de faveur, très significative en nombre (- 27 %) et plus relative en proportion (6 % des ventes contre 24 % en 2000). Les SNC constituées sont essentiellement familiales.

Toujours aussi prisées, les SEL représentent, comme en 2006, 50 % du marché. Mais ce mode d'acquisition aurait-il atteint un plafond ? A force de constituer des SEL pour racheter des fonds, le moment viendra de revendre des parts. Les SARL et EURL, qui sous-tendent l'adoption du régime fiscal de l'IS, connaissent la consécration en 2007 : elles représentent 23 % des acquisitions, en progression de 17,5 %.

Les associations sont plus que jamais la règle. Dans 78,4 % des cas, les pharmaciens s'installent sous une forme sociétaire (74 % en 2006). Les SARL et SEL s'adjugent 72 % du marché. Bien que toujours menacées par un décret, les SELAS se maintiennent (30 en 2007), tandis que la SELARL reste la structure reine.

Moins de gros CA à vendre

Autre constat 2007 : le marché recule en volume de capitaux traités (total des prix de cession en valeur). Le prix moyen de cession est légèrement en baisse (1 295 kÛ en 2007 contre 1 300 kÛ en 2006, soit - 0,3 %). Mais cela ne préjuge en rien de l'évolution du niveau des prix par rapport au chiffre d'affaires. En fait, il y a eu l'an dernier une proportion plus importante (près de 18 %, contre 15 % en 2006) de cessions de petites officines (à un prix inférieur à 600 kÛ). Reste que le marché est très largement dominé (60 %) par les cessions supérieures à 1 MÛ. Toutefois, le nombre de cessions au prix supérieur à 1,5 MÛ a baissé de 458 à 421.

Cette diminution (- 8 %) explique la baisse du prix moyen. Pharmétudes y voit un effet nouveau induit par les SEL : « Le nombre de pharmacies dont le CA dépasse 2 MÛ n'est pas extensible et le nombre important de passages en SEL des années antérieures a certainement épuisé l'existence de fonds au-delà de cette tranche de prix. »

* Pour calculer le nombre total des cessions de fonds, Pharmétudes prend en compte les dates de publication au « BODACC » et non les dates de réalisation des cessions. Le fait d'enregistrer une mutation sans la rapporter à l'année de sa réalisation, de même que comptabiliser un passage en société (vente à soi-même) comme une transaction, peut conduire à majorer le nombre de cessions et, dans le cas présent, à minorer la baisse des volumes enregistrée sur 2007.

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