Des laboratoires de la faculté de Lyon-I obligés de fermer

Certaines salles de travaux pratiques de la faculté de pharmacie de Lyon-I ont dû fermer. En cause : un contrôle opéré il y a 15 jours par le comité d'hygiène et de sécurité, lequel a préconisé de ne plus se servir des hottes aspirantes. Alors qu'on recense plus d'une centaine de hottes sur ce site de 55 000 m2 qui jouxte l'hôpital Edouard-Herriot, « les trois quarts font aujourd'hui l'objet d'une suspension provisoire ou définitive », explique François Locher, doyen de la faculté . D'où de gros problèmes d'organisation des enseignements, en particulier dans le laboratoire de toxicologie et de chimie thérapeutique.

Près de 20 millions de travaux

Ces fermetures touchent plus particulièrement les étudiants de troisième et quatrième années. Le problème est d'autant plus complexe que la rénovation implique de reporter les évacuations des hottes sur les toits de l'établissement, entraînant des travaux lourds et onéreux.

L'incident est révélateur de la dégradation générale des « bâtiments Rockefeller » construits entre 1930 et 1934. Et l'on comprend que le plan de rénovation globale se chiffre à 60 millions d'euros.

Les travaux les plus urgents à réaliser s'insèrent dans le contrat de projets Etat-Région 2007-2013 pour un montant de 19,3 millions d'euros. Si la Région a déjà donné son feu vert à ce financement, la Communauté urbaine du Grand Lyon, partie prenante à hdiv de 2 millions d'euros, ne devrait pas rendre sa décision avant trois ou quatre mois.

Or les services de sécurité de la préfecture veulent disposer d'un plan global de sécurité de l'établissement avant tout démarrage de travaux. En attendant, « nous devrions pouvoir nous débrouiller, même si nous n'avons pas résolu le problème à la rentrée », concède François Locher.