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Questions de comptoir
réponse. Si les posologies sont impératives pour les pharmaciens, elles sont en revanche indicatives pour les médecins, qui sont donc libres de prescrire des quantités supérieures sous réserve d'utiliser la formule « Je dis telle dose » (suivie de la posologie en toutes lettres). Au comptoir, le pharmacien a une obligation de contrôler l'ordonnance et la posologie prescrite. S'il ne souhaite pas honorer la prescription, son refus doit être motivé par l'intérêt de la santé du patient. Dans ce cas, il doit immédiatement informer le prescripteur et mentionner son refus sur l'ordonnance. Dans l'exemple soumis, il convient de souligner que les patchs de Durogesic changés tous les deux jours ne présentent pas de risques de surdosage. De plus, des études montrent que pour certains patients qui présentent une recrudescence de douleur au troisième jour de traitement (3,2 % des patients), il est médicalement justifié de rapprocher la pose des patchs. Le pharmacien peut donc se conformer au schéma posologique du médecin, même si celui-ci n'est pas validé par l'AMM. Enfin, rappelons que toute délivrance engage la responsabilité du pharmacien.
Sources : article R. 4235-60 du Code de la santé publique et Payne R. et coll., « Guidelines for the clinical use of transdermal fentanyl », « Anti-cancer Drugs », 1995.
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