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ESPAGNE
Actualité
La FEFE (Fédération espagnole des pharmacies) vient de saisir la Commission nationale de la concurrence. Elle dénonce la politique d'approvisionnement des pharmacies par les laboratoires qui générerait « une situation de pénurie » pour 66 spécialités, représentant 6,26 % des ventes. La présidente de la FEFE, Isabel Vallejo, met en cause le système du « double prix ». Ce particularisme espagnol impose un barème variable en fonction de la destination du médicament, vendu plus cher en cas d'exportation ultérieure vers un pays européen. « A priori, il s'agissait justement d'éviter la pénurie en Espagne en décourageant les exportations parallèles, mais le double prix n'a rien réglé, au contraire », déclare-t-on à la FEFE, laquelle met l'accent sur un autre effet pervers : le double prix permettrait aux labos d'exercer des pressions sur les intermédiaires et d'obtenir par ce biais des informations commerciales sur les officines, sans le consentement de celles-ci.
La Commission européenne et le tribunal de première instance du Luxembourg ont pourtant estimé le double prix contraire au droit de la concurrence (décision du 21 mai 2001 et sentence du 27 septembre 2006). La situation est d'autant plus préoccupante, selon la FEFE, que les laboratoires recourent de plus en plus à la vente directe sans intermédiaire. « Celle-ci remet en cause un système égalitaire où chaque pharmacie avait le même accès au médicament indépendamment de son chiffre d'affaires ou de sa localisation », explique Marta de Andrés, porte-parole de la FEFE. Dans le quotidien El Mundo, Sanofi-Aventis, mis en cause notamment avec Pfizer et MSD, déclare qu'il « ne pratique plus la vente directe depuis octobre dernier » et qu'il « n'a pas connaissance de problèmes de pénurie touchant [ses] médicaments ». Le ministère de la Santé nie aussi l'existence d'une pénurie, préférant parler de « difficultés ponctuelles. »
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