ce que vous en pensez

BRUNO CROZET, CONTY (Somme)

Se former pour assurer un suivi pharmaceutique et un accompagnement, développer l'éducation thérapeutique, le tout sans donner au pharmacien les moyens financiers et le temps nécessaires, cela commence à bien faire ! Certes, si nous n'acceptons pas ces nouvelles responsabilités, d'autres s'en chargeront à notre place et nous perdrons des parts de marché. Mais pour que nous puissions nous engager activement dans l'éducation thérapeutique, il faudrait que le gouvernement arrête de prendre des mesures qui assombrissent l'avenir et consente à nous octroyer des contreparties financières.

MARYLINE LE SECQ, SAINT-GEORGES-DES-GROSEILLERS (Orne)

Il est important de se positionner sur l'éducation thérapeutique. Faisant partie du réseau Diab-Ouest-Orne, je suis actuellement une formation de groupe à l'éducation du patient diabétique sur trois après-midi, en compagnie d'infirmières. Je ne suis pas intéressée par l'aspect financier mais par le contact avec d'autres professionnels de santé. Dans cette formation très complète, une grille thérapeutique et une méthodologie sont remises à chaque participant. Elles concernent les différents points à aborder lors de l'entretien individuel avec le patient d'une à deux heures.

BRIGITTE CARDONNET, RUEIL-MALMAISON (Hauts-de-Seine)

La méthodologie proposée par la Haute Autorité de santé me paraît extravagante car non adaptée aux contraintes des petites pharmacies, avec suffisamment de personnel. Elle pourrait aussi être partagée avec les médecins et les infirmières qui se rendent régulièrement au domicile des malades. Enfin, il faudrait être rémunéré pour ce nouveau service.