Toulouse (Haute-Garonne)

Son père est né au-dessus de la pharmacie familiale que gérait déjà son grand-père. Gilles, 45 ans, a grandi aussi dans ce même appartement. Longtemps, il est donc descendu « jouer » au pharmacien. Il y exerce son métier depuis près de 18 ans... « Au départ, je ne pensais pas rester dans l'officine de mon père. J'ai fait des remplacements et puis j'ai voulu m'installer. Nous n'avions pas tout à fait la même vision du métier et deux caractères assez indépendants. » Après trois ans d'assistanat, Gilles Sallefranque va pourtant rejoindre son père pour une très longue collaboration de près de 17 ans. « Mon père voulait lever le pied. Les officines se négociaient à 130 % du CA. Chacun a trouvé son intérêt et son équilibre dans cette association. Nous avons fait un partage à 50 % et j'ai pu prendre les rênes progressivement. Entre deux générations, ce n'est pas toujours simple mais nous avons toujours communiqué, travaillé en confiance et partagé les décisions. J'ai pu ainsi informatiser la pharmacie. Il est sûr qu'il aurait dû arrêter plus tôt sans notre association. En retraite depuis un ans, mon père vient encore m'aider le week-end. Je peux ainsi passer du temps avec mes enfants. Au total, notre parcours commun a été vraiment positif. »