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Les psychotropes

« Attention aux psychotropes ! », prévient Santé Magazine dans un article consacré à leur surconsommation chez les seniors. Et de dénoncer « un certain nombre de médecins qui prescrivent un peu vite des anxiolytiques et des somnifères ». Les effets secondaires des benzodiazépines chez les personnes âgées sont mis en exergue, rappelant au passage que cette classe médicamenteuse multiplie par deux le risque de chute. La solution ? Elle passe, selon l'article, par le médecin (et uniquement le médecin !) et la prescription de traitements plus courts selon les règles en vigueur. Et, pour se passer de médicament, « hygiène de vie et bon sens suffisent ». Pas de télé ni de café le soir, remplacer le rituel du somnifère par celui de la lecture... Pas compliqué ! En théorie seulement. Mais, en pratique, allez dire à quelqu'un qui prend « son médicament pour dormir » depuis plus de dix ans qu'un bon roman lui fera le même effet !

Les antipoux

Famili déclare la guerre aux poux. Et, bien sûr, propose ses solutions pour les terrasser. La nouvelle génération de produits naturels est à l'honneur pour ses « résultats excellents ». En revanche, les critiques ne sont pas tendres avec les insecticides neurotoxiques (résistance des poux, traitements contraignants...). Côté lentes, l'article loue les avantages de Parasidose (Gilbert) : « le produit contient des tensio-actifs spécifiques qui dissolvent la colle permettant à la lente de s'accrocher ». Sans surprise, la référence fait partie des « trois chouchous » de la rédaction, avec Poux Apaisyl (Merck Médication familiale) et Paranix (Omega Pharma).

Les antioxydants

« Encore inconnus il y a cinq ans, les antioxydants s'affichent aujourd'hui sur des produits toujours plus divers. Leurs promesses de santé et de jeunesse retrouvée sont-elles réellement fondées ? » Que Choisir ouvre le débat sur les antioxydants et dénonce la pénurie de données scientifiques en leur faveur. Et d'insister sur leur fonctionnement en association et uniquement en association. Sont ainsi rapportées plusieurs expériences de supplémentation non concluantes, induisant plus de pathologies que dans le groupe témoin (cancer du poumon chez les hommes sous bêtacarotène, hémorragies cérébrales sous vitamine E...). « Les mécanismes d'action sont encore mal connus. Les propriétés attribuées à ces composés relèvent davantage du faisceau d'indices », assure un expert interrogé par le magazine. Reste la sage solution qui consiste - encore et toujours - à consommer des fruits et de légumes pour rester en bonne santé...