Quatre femmes sur dix rêvent de supprimer totalement leurs règles

Selon une enquête du laboratoire Organon*, 9 femmes sur 10 souffriraient de symptômes désagréables liés aux règles (douleurs abdominales et mammaires, irritabilité...) et que 3 sur 10 seraient favorables à des règles tous les 3 ou 6 mois. Surtout, 4 femmes sur 10 rêveraient de les supprimer totalement : 7 sur 10 sauraient comment (enchaîner plusieurs plaquettes de pilules) mais seules 5 % le feraient souvent, craignant que ce ne soit dangereux. Qu'en est-il exactement ?

Les premières pilules sous forme de plaquettes de 21 comprimés, et non de 30 ou 90, devaient provoquer une hémorragie de privation hormonale tous les 28 jours, aux dates habituelles des règles. Mais est-il indispensable de garder le rythme de saignement mensuel ? Y a-t-il des avantages et des inconvénients à les espacer ou les supprimer grâce à un apport hormonal en continu ?

Conserver un cycle de 2 à 3 mois.

Les avantages correspondent aux attentes des femmes : suppression des symptômes désagréables, possibilité de programmer leurs règles en fonction des vacances, de leur vie sexuelle, des voyages, du sport, diminution des risques de grossesse dus à l'oubli de reprise de pilule... La prise d'une contraception en continu n'est pas moins naturelle que celle d'une prise avec arrêt mensuel. L'inconvénient majeur d'une contraception hormonale continue est la survenue chez la plupart des femmes, au bout de quelques semaines, de saignements intercurrents ou de spottings, mal vécus car impromptus et imprévisibles.

En pratique, le meilleur compromis entre absence de règles et absence de saignements intercurrents semble obtenu en conservant un cycle de 2 à 3 mois et en privilégiant un apport d'estrogène linéaire.