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Actualité
Jean Parrot, titulaire à Bellegarde dans le Loiret, a été reconduit le 2 juillet pour deux ans à la présidence du Conseil national de l'ordre des pharmaciens. Son bureau est identique au mandat précédent. La vice-présidence est assurée par le professeur François Trivin, biochimiste à l'hôpital Saint-Joseph (Paris). Jean-Luc Audhoui, pharmacien d'officine à Versailles, reste trésorier. Patrick Fortuit, de la Pharmacie de l'Escarpelle, société de secours minière du Nord, le doyen Jean-Pierre Foucher, de Paris-XI, et Philippe Jouenne, pharmacien responsable chez Beaufour Ipsen Pharma, en sont les membres.
Ce mandat ne s'annonce pas de tout repos. En premier lieu avec l'avenir des « entreprises pharmaceutiques libérales » : « il faut à tout prix trouver des dispositions rapides pour apporter des réponses à l'Europe, tout en restant en accord avec l'exercice que l'on veut pratiquer », note Jean Parrot. Il craint cependant que la réponse fournie par la France à Bruxelles suite à son injonction soit « un peu maigre sur la spécificité territoriale et le maillage ». Les autorités de tutelle n'auraient en effet pas suivi les arguments de l'Ordre sur ce dernier point.
Sujet d'énervement justifié, le numerus clausus, contrairement à toute attente, n'a pas été augmenté : « On attendait 300 pharmaciens de plus. On a à nouveau demandé une majoration du chiffre et nous avons bon espoir d'une réponse positive dans les quinze jours qui viennent, mais ce n'est pas gagné. C'est bien beau de dire qu'il faut respecter la loi, si on n'a personne à mettre en face ! Dans certaines régions, il manque des promotions entières. »
Autre point d'inquiétude, la contrefaçon : « Vous rendez-vous compte que le marché anglais est contrefait entre 5 et 10 % selon les régions ? La profession dans son ensemble doit faire en sorte que cela n'arrive pas en France. » Concernant l'Internet, Jean Parrot dit « oui à un site pour faire de l'information sécurisée au patient, mais la vente de médicaments doit continuer à se faire à l'officine ». Quant à la formation continue obligatoire, le président se désole qu'elle soit « en rade », selon ses propres termes (voir pages 7 et 8).
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