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Comparatif
J'ai effectué mes études de pharmacie à Montréal avant d'arriver à Paris. J'ai obtenu une équivalence du diplôme de docteur en pharmacie en 2002. Je n'ai pas débuté tout de suite après ma maternité. Mais je savais que je ne souhaitais pas travailler en officine, directement sous les ordres d'un titulaire. A Montréal, je faisais office de « pharmacien chef » d'une officine à laquelle était rattachée une parapharmacie. C'était une forme de drugstore et j'avais une autonomie assez large, le titulaire qui gérait plusieurs points de vente étant peu souvent présent. J'ai répondu finalement à une annonce pour devenir responsable d'une parapharmacie de 250 m2 chez Parashop dans le XVIe arrondissement de Paris, dans la galerie commerciale Saint-Didier. Je ne peux pas bien sûr traiter d'aspects médicaux et parler de pathologies avec les clients, mais je retrouve la dimension conseil dans la vente de produits cosmétiques, de produits diététiques ou encore de compléments alimentaires. En tant que gérante, je joue plusieurs rôles : les achats sont gérés au niveau national mais je peux faire des demandes sur des produits spécifiques. Je gère le stock afin d'éviter les ruptures ou de répondre à une forte demande. Des fourchettes de prix me sont données pour les produits. Je dispose d'une certaine liberté pour les adapter en fonction de la concurrence. J'ai un objectif de chiffre d'affaires, fixé avec mon directeur de région. Des reportings sont réalisés une fois par semaine et une fois par mois pour suivre l'évolution des chiffres, mais c'est à moi de prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre cet objectif. C'est le management d'équipe qui prend en fait le plus d'énergie car une des clés du succès repose sur ses membres. J'ai 10 salariées que je responsabilise en les motivant, en leur confiant, petit à petit, la charge de rayons (cosmétique, podologie, capillaires...) et en établissant ensemble les animations commerciales.
(1) Salaire Parashop non communiqué.
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