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Actualité
Un plan ministériel sur cinq ans est prévu pour améliorer la qualité de vie des patients souffrant de maladies chroniques. Les pharmaciens vont jouer les utilités.
Ce plan est très attendu par les associations de patients car c'est en grande partie le leur », se félicite Philippe Bas, ministre de la Santé et des Solidarités. Pour faciliter le quotidien des 15 millions de Français atteints de maladies chroniques, 726,7 millions d'euros seront mis sur la table en cinq ans (dont 135,7 millions rien que pour 2007). L''éducation thérapeutique est mise en avant. Les étudiants en médecine seront d'ailleurs formés dès la rentrée 2007 et un financement de 3,3 millions d'euros est prévu pour rémunérer l'activité d'éducation du patient à l'hôpital.
D'argent, il est également question pour la médecine de ville. Il est aussi prévu de faire participer les patients à l'élaboration des recommandations de pratique clinique. Plus concrètement, des cartes patients individuelles d'informations et de conseils ont été conçues pour les maladies rares ou rénales. Elles se déclineront sur le diabète, les maladies respiratoires, digestives, dermatologiques, cardiovasculaires, neurologiques et ostéoarticulaires et s'accompagneront de brochures d'informations et de conseils.
« Aux côtés des médecins et des patients, il y aura de nouveaux acteurs de la prévention : podologues, infirmières, kinésithérapeutes », précise le ministre. Dès 2008, les infirmiers, les kinés et les assistantes sociales pourront jouer le rôle de coordinateurs de soins, sous réserve d'avoir suivi une formation de un an. Il seront alors les acteurs d'un accompagnement personnalisé du patient dans le labyrinthe des soins.
A propos, éducation thérapeutique et prévention ne sont-elles pas le domaine des pharmaciens ? « Bien sûr, bien sûr, les pharmaciens ne sont pas seulement des dispensateurs de médicaments. Le réseau des officines doit être partie prenante pour la distribution des brochures d'informations », rassure Philippe Bas. Ambitieux...
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