Management : un levier pour progresser - Le Moniteur des Pharmacies n° 2675 du 28/04/2007 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2675 du 28/04/2007
 

ENTREPRISE

Actualité

Enquête

Pour Carole Bauman, d'Europharma, le management est l'un des meilleurs leviers de développement pour l'officine. La seule « zone de pouvoir » sur laquelle le pharmacien ne peut pas agir est le condiv (environnement économique et politique). A lui donc d'intervenir sur toutes les autres zones : comportements, compétences, valeurs et croyances, identité et sens.

Sa première mission en tant que manager : donner du sens au travail et de la vision à son équipe (où en est-on ? où va-t-on ? comment y va-t-on ?). Il lui faudra ensuite développer les compétences, valoriser et reconnaître en adaptant une « attitude intérieure positive » (prise en compte des attentes, écoute, communication, réunion, suivi et évaluation des collaborateurs), féliciter et faire des challenges, en transformant les contraintes en opportunités. Au manager aussi de bien cerner ses collaborateurs (caractérologie relevant de l'inné et personnalité relevant de l'acquis) selon des critères répertoriés : est-il émotif ou non, actif ou non, primaire ou secondaire dans sa gestion du temps (en retard ou ponctuel), organisé ou non ?

A lui encore de démonter certaines croyances erronées sur soi, sur les autres et sur le monde (convictions, certitudes, préjugés, a priori) en les mettant à l'épreuve de l'action, de détecter les leviers de motivation (responsabiliser, donner les moyens, apporter le savoir, vérifier la volonté de s'investir), d'intégrer et d'encadrer, d'informer et de former.

Et sans doute le plus important pour la gestion du quotidien : distinguer le négociable du non-négociable pour prévenir les mécontentements !

MAD/SAD : l'enseigne est un atout

Les pharmaciens ont un rôle à jouer dans le MAD et le SAD mais n'en ont pas assez conscience. C'est le message qu'a souhaité faire passer l'enseigne Alphega. Si le volume et la technicité de ce marché se développent, les pharmaciens restent encore insuffisamment impliqués. Certains se disent shuntés par les prestataires. Font-ils pour autant clairement savoir à leurs clients les services qu'ils peuvent offrir dans ce domaine ? Pour autant, aucun marché n'est définitivement perdu : à l'image de la para, sur laquelle les officinaux ont su rester présents malgré la concurrence acharnée, ils peuvent conquérir leur place. Certains freins persistent cependant car le pharmacien n'a pas toujours le temps ni les moyens de se positionner comme prestataire indépendant. L'implication dans les réseaux de soins est une réponse à cette difficulté au niveau local. Plus globalement, l'enseigne permet de sensibiliser l'ensemble des professionnels, qu'ils soient hospitaliers ou libéraux, au rôle que peuvent jouer les officinaux en la matière. Et de bénéficier d'un ensemble de services, d'outils ou de formations. Oui, mais certains confrères reprochent la marge trop faible lorsque l'on passe via l'enseigne. Réponse : qu'ils pensent à la rapprocher de l'absence de frais de stock et de personnel... C.G.

Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?


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