Ce que vous en pensez : Participer personnellement au financement du dossier pharmaceutique

Raymond Boura, Jargeau (Loiret)

Le dossier pharmaceutique peut être un des éléments de sauvegarde de la profession. C'est le prix à payer pour continuer à travailler dans de bonnes conditions. Grâce à cet outil professionnel, le pharmacien va pouvoir sécuriser son acte de dispensation et cela n'a pas de prix ! Je suis étonné de voir que certains confrères ne veulent rien débourser personnellement. Quand se comporteront-ils en investisseurs ? Il faut aussi accepter de payer et de ne rien attendre des autres. Une participation de 300 à 500 euros à l'année est peu de choses par rapport au chiffre d'affaires de l'officine.

Bernard Gerber, Ronchamp (Haute-Saône)

Excusez le jeu de mots, mais, pour moi, l'abréviation DP signifie à la fois dossier pharmaceutique et défense professionnelle ! Il apporte des avantages évidents pour notre image mais il ne faut pas se leurrer : le financement du DP sera supporté directement ou indirectement, via les cotisations ordinales, par les pharmaciens. N'attendons pas en ce domaine une aide de l'Etat, sauf quand il s'agit des médecins qui sont plus puissants que nous. 100 à 300 euros par an, tout compris, pour l'entretien logiciel, la maintenance, etc., cela me paraît acceptable, à condition de tempérer en contrepartie la hausse de la cotisation ordinale.

Nathalie Schwartz, Stiring-Wendel (Moselle)

Je peux comprendre les réponses de certains confrères car la pharmacie dépense tellement d'argent dans d'autres investissements informatiques chaque année. Mais le dossier pharmaceutique correspond à une évolution incontournable de notre rôle. C'est donc un projet auquel tout pharmacien doit adhérer et donner un coup de pouce financier. Moi, je suis d'accord pour payer. Ceux qui n'en veulent pas ou qui refusent d'investir resteront inéluctablement à la traîne.

Stéphane Bouillot, Ugine (Savoie)

Investir dans le DP ne peut être que bénéfique pour l'image du pharmacien, c'est pourquoi il faut trouver un juste milieu entre le montant de l'investissement et le bénéfice attendu. Il ne faut pas que cela aille au-delà de 300 Û, un montant qui me paraît raisonnable pour sa mise en route et son fonctionnement. Il ne faut pas trop alourdir la barque de l'entreprise qui est déjà bien remplie au niveau des charges, compte tenu aussi des baisses de marge.