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Actualité
Enquête
Déremboursements et baisses de marge semblent avoir rendu le pharmacien frileux en matière d'automatisation. On prévoit en effet en 2006 un ralentissement global de 20 à 30 % du nombre d'implantations. Cela n'empêche pas les fabricants d'avoir confiance dans l'avenir.
Le marché des automates (le parc est aujourd'hui de 1200 machines) est actuellement peu dynamique, les marges sur les ventes ayant baissé de 30 à 40 %. Cette situation, qui touche la globalité des acteurs du marché, est probablement due au mauvais climat économique dans lequel se trouvent les pharmaciens, dont certains ont vécu une baisse de chiffre d'affaires de 5 à 7 % en 2006. Le prix moyen d'un investissement en automatisation s'est lui stabilisé dans une fourchette de 100 000 à 130 000 euros.
Cela n'empêche toutefois pas les principaux fabricants de capitaliser sur l'avenir : le Max 2 d'ARX est doté d'un éjecteur non électroaimanté fiable à 100 % (plateaux inclinés, canaux multiples) et délivre les produits en nombre en 3 à 5 secondes. En 2007, le Rowa Scala, une machine présentée cette année à Munich, plus légère, rangeant 600 boîtes à l'heure, accueillant 40 % de boîtes en plus, utilisera des systèmes mixtes étagères/canaux, bras rangeur/bras délivreur.
Tecnilab déploie de son côté sa nouvelle solution Dreamtec, installée à ce jour dans deux officines. Willach, qui a embauché en 2006 deux techniciens français, se réimplante lentement et maintient le parc Consis existant. Il propose notamment un nouvel ascenseur se présentant comme un cylindre en rotation permettant de distribuer des conditionnements de différents côtés et à différentes hdivs. Et n'oublions pas qu'Apotéka, leader de ce marché, s'apprête à signer sa cinq centième installation début 2007 après avoir traversé une crise de croissance.
Certains acteurs du marché ont disparu (Robotek), d'autres sont quasi inexistants (Tecny Farma, Meditech), certains se regroupent ponctuellement (Apotéka/Mach4), d'autres enfin vont entrer sur le marché (Bottigelli serait sur le point de proposer un robot). La société allemande Westfalia a abandonné son pôle santé et ne souhaite plus que son nom apparaisse sur les produits destinés au pharmacien. Ceux-ci seront désormais des Mach4 Pharma Systems, Mach4 étant un des fournisseurs historiques de Westfalia. Pour Philippe Levy, consultant (Néopharma), il convient de rester attentif au maintien de la qualité de prise en charge et de SAV de la nouvelle entité Mach4.
« L'automatisation va devenir un outil privilégié de gestion de la crise que traverse aujourd'hui la pharmacie : 50 % de temps gagné à la délivrance, 25 % au rangement, 30 % de diminution des périmés, etc. Elle reste l'investissement le plus rentable du moment. » Toujours pour Philippe Levy, l'avenir demeure à des solutions d'automatisation partielle débutant en entrée de gamme à 50 000 euros. Ce que proposent Pharmax, avec son îlot de distribution qui allie tiroirs de rangement haut de gamme et automate (ci-contre), Tecnilab avec son Movetec 280 ou Willach avec son Consis B (ci-dessus). Des « access modules » qui devront permettre aux pharmaciens d'améliorer leur productivité.
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