Sondage : Les Français aiment les labos un peu, beaucoup, parfois pas du tout - Le Moniteur des Pharmacies n° 2627 du 06/05/2006 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2627 du 06/05/2006
 

INDUSTRIE

Actualité

Quelle est l'image de l'industrie du médicament aux yeux du grand public ? C'est ce qu'a souhaité savoir le Leem en confiant, en février 2006, à l'institut de sondages IFOP une enquête d'opinion auprès de 1 002 personnes. Premier enseignement : 88 % des Français font confiance aux médicaments et 73 % aux entreprises qui les fabriquent. Ils estiment que sans elles la recherche médicale n'avancerait pas (84 %), d'autant que, selon eux, ce sont les labos qui la financent majoritairement (41 % contre 35 % en 2005), devant les associations de lutte contre certaines maladies financées par les dons (37 % contre 36 %) et l'Etat (20 % contre 25 %). « C'est un socle de légitimité incontestable, se félicite le Leem. Si on remet ces perceptions en perspective, par rapport à d'autres industries, la pharmacie trouve une place moyenne entre les secteurs auxquels le public attribue la meilleure image sociale (eau, énergie...) et leurs opposés (banques...). »

Les sondés considèrent également que les industriels sont un acteur majeur sur le plan économique (80 %), qu'elles proposent des médicaments sûrs et parfaitement testés (68 %), et qu'elles sont même capables de proposer des médicaments ou traitements qui vont protéger tout le monde en cas de pandémie de grippe aviaire (56 %).

Mais ce sondage n'est pas qu'un panégyrique pro domo. Les sondés se sentent ainsi éloignés des labos (73 %) dont ils pensent qu'ils font beaucoup de profits (90 %), qu'ils ne disent pas tout ce qu'ils savent de leurs médicaments (71 %), qu'ils ne s'intéressent qu'aux maladies touchant le plus grand nombre (61 %) et qu'ils ne font pas beaucoup d'effort pour aider les pays en voie de développement (60 %). Manque de proximité et déficit d'information, donc. « Quand on n'est pas connu et reconnu, on ne peut être compris. Quand on ne sait pas qui vous êtes vraiment, on ne peut fonctionner qu'à travers des représentations mythiques, voire mythologiques », commente le Leem, qui travaille justement à combler ce déficit en communiquant plus souvent vers le grand public.

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