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PROFESSION
Actualité
Le Haut Comité pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) doit publier en juin un rapport assorti de propositions sur la distribution pharmaceutique française. Si les membres du HCAAM ne discuteront le sujet que fin mai, une note de travail qui leur a été remise donne le ton, certains principes fondamentaux de notre système étant abordés frontalement.
On y souligne ainsi la surdensité officinale par rapport à nos voisins. L'option choisie pour la disponibilité des médicaments est « lourde », lit-on dans cette note, qui souligne que seuls 2 % des médicaments tournent à raison de plus de 10 unités par mois et par officine. « Cela ne signifie pas qu'il faut changer de système, mais il faut avoir conscience des conséquences d'un tel choix », argumente un membre du Haut Comité auprès de la rédaction du Moniteur. Tout en remarquant, à titre d'exemple (!), qu'un système de livraison ne serait pas forcément plus économique...
Ce document de travail note aussi que la concentration verticale (rachat d'officines par des grossistes), apparemment génératrice d'économies dans certains pays, est impossible chez nous.
On y lit enfin qu'il est illogique que la marge de la distribution soit proportionnelle au prix du médicament. Les rémunérations forfaitaires développées par les Pays-Bas, la Suisse et le Royaume-Uni sont citées en exemple. Quant aux marges françaises, elles sont jugées « excessives au regard des contraintes des professionnels concernés ».
Invité par Le Moniteur à préciser sa position, le HCAAM se refuse pour l'instant à tout commentaire, le sujet n'ayant pas encore été discuté en séance.
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