Les prix région par région - Le Moniteur des Pharmacies n° 2623 du 08/04/2006 - Revues - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
Le Moniteur des Pharmacies n° 2623 du 08/04/2006
 

Actualité

Enquête

Désormais, aucune région n'a un prix moyen de cession supérieur à 100 %. PACA redevient la région la plus chère de France. L'Ile-de-France, malgré un beau sursaut, demeure la moins chère, juste devant la Haute-Normandie, en chute libre.

Alsace (93 %, - 3 points) Comme le dit l'adage, « les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ». Après trois années de progression ininterrompue (+ 10 % en cumul), les prix se corrigent à la baisse dans un marché stable en volume et toujours très homogène.

Aquitaine (97 %, + 1 point) Après une hausse de 3 points en 2004 et de 1 point en 2005, les prix sont en train de revenir à leur niveau de 2002. Cette région conserve un degré de dispersion des prix important.

Auvergne (90 %, + 5 points) Une des plus fortes progressions régionales. Cependant le marché reste faible en volume et s'accompagne d'une forte dispersion des prix.

Bourgogne (85 %, + 1 point) La légère hausse des prix qui permet à cette région de retrouver son niveau de l'année 2002 n'entame pas la dynamique du marché local, encore très animé.

Bretagne (89 %, -1 point) - 1 point en 2003, prix stable en 2004, - 1 point à nouveau en 2005 : cette région est habituée aux faibles variations. Sur le front du nombre des cessions, le marché s'est bien comporté, tout comme en 2004.

Centre (86 %, + 2 points) Cette région réagit bien depuis deux ans (+ 3 points en 2004, + 2 points en 2005) après avoir essuyé un sérieux revers en 2003 (- 4 points). La dispersion des prix est faible et le volume des transactions augmente. Que demander de mieux ?

Champagne-Ardenne (87 %, + 1 point) En progressant de un point chaque année depuis 2002, cette région se rapproche doucement mais sûrement de la moyenne nationale. En revanche, le marché est peu actif mais homogène.

Corse (94 %, + 1 point) Les transactions sur l'île de Beauté restent trop peu nombreuses pour définir des tendances... d'autant qu'elles sont en baisse. Les prix sont compris dans une fourchette de 77 % à 110 %.

Franche-Comté (84 %, - 4 %) Il fallait s'y attendre : après la forte hausse de 2004 (+ 6 points), le marché chute brutalement pour retrouver un niveau de prix moyen plus proche des tendances historiques de cette région. Le marché demeure stable et relativement homogène.

Paris (82 %, + 5 points) Paris se reprend bien après une baisse du prix moyen des officines parisiennes de 3 points en 2004. Cette remontée des prix s'accompagne d'une dispersion atténuée, même si les « belles affaires » se cèdent autour de 100 %. Malgré cette revalorisation des prix, le nombre de ventes reste significatif.

Basse-Normandie (89 %, - 2 points) L'inflation sur les prix a peut-être été un peu trop forte en 2004 (+ 3 points à 91 %). Retour de manivelle : une correction des prix de 2 points à la baisse mais qui a le mérite de dynamiser un marché qui était relativement atone en 2004. Les prix sont également plus homogènes.

Languedoc-Roussillon (98 %, - 3 points) Dans cette région traditionnellement la plus chère de France, la baisse du prix moyen de cession de 3 points lui fait perdre sa palme au profit de PACA. Mais la forte valorisation des officines fait que le marché demeure étroit et peu animé.

Limousin (92 %, - 1 point) Le Limousin s'en sort mieux que la Franche-Comté. Les prix n'ont pas plongé après la forte progression enregistrée en 2004 (+ 7 points). La région semble attirer les acquéreurs : après une année 2003 particulièrement peu active, le marché est animé depuis deux ans et 2005 enregistre une progression du nombre des mutations.

Lorraine (87 %, - 1 point) Le prix moyen régional était conforme depuis trois ans à la moyenne nationale. Ce n'est plus le cas en 2005. Par contre, l'activité du marché se maintient à un niveau correct et les prix sont très homogènes.

Midi-Pyrénées (96 %, + 1 point) Cette région a le vent en poupe. Les progressions sont constantes depuis 2002, sauf en 2004 où le prix moyen était resté stable. Le marché local pourrait être beaucoup plus animé si les prix n'étaient pas aussi élevés.

Nord-Pas-de-Calais (80 %, + 1 point) Dans cette région qui reste l'une des moins chères de France, le prix moyen a grimpé de 3 points en trois ans. Quelques transactions ont toutefois franchi la barre des 100 % dans un marché peu actif et relativement homogène.

Pays de la Loire (97 %, + 6 points) La plus forte progression régionale de l'année 2005 s'explique par plusieurs cessions autour de 120 % du CA TTC, principalement en Loire-Atlantique réputée pour avoir une différence de prix avec le reste de la région. Au niveau des volumes, le marché marque une pause après une année 2004 marquée par une forte hausse.

Picardie (84 %, - 3 points) Cette région a perdu en 2005 ce qu'elle avait gagné en 2004, si bien que les prix en pourcentage sont inchangés par rapport à 2002. Le nombre de mutations est, lui, stable par rapport à 2004.

Poitou-Charentes (91 %, + 5 points) Grâce à une belle hausse qui compense une baisse de même ampleur en 2004, les prix dans cette région retrouvent leur niveau de 2003. Le dynamisme de 2005 sur les volumes contraste avec l'atonie relevée sur 2004.

Rhône-Alpes (91 %, 0 point) C'est la seule région qui fait preuve de constance, avec des prix et des volumes stables. Les variations de 2004 (+ 2 points) et de 2003 (- 2 points) se sont neutralisées, ce qui fait que les prix sont aujourd'hui identiques à ceux de 2002.

La plus forte baisse

Haute-Normandie (78 %, - 4 points) Cette région collectionne les records : celui de la plus forte baisse régionale (ex aequo avec la Franche-Comté), celui du deuxième marché le plus actif (après PACA) et le moins cher de France (derrière l'Ile-de-France).

La moins chère

Ile-de-France, hors Paris (76 %, + 4 points) La couronne autour de la capitale était à la peine depuis trois ans (- 2 % en 2002, 0 % en 2003 et 2004). En 2005, elle renoue avec une croissance sensible des prix en pourcentage. Malgré cela, l'Ile-de-France ferme toujours la marche dans le classement des prix par région. Mais attention ! C'est ici que les disparités entre officines sont les plus fortes. Le dynamisme du marché est conforme à la moyenne nationale.

La plus chère

PACA (99 %, - 1 point) Avec cette faible dévaluation, il n'y a plus de région avec un prix moyen de cession à 100 % ou plus. Mais PACA passe devant le Languedoc-Roussillon et redevient la région la plus chère de France, avec une dispersion toujours très marquée selon les endroits. La région est plus attractive que jamais.

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