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Actualité
Le conflit intersyndical larvé de ces derniers mois resurgit sur le terrain social. Après avoir quitté la table des négociations paritaires lundi, la FSPF s'est élevée, via un communiqué, contre la nouvelle répartition envisagée pour le collège patronal de la Commission paritaire nationale pour l'emploi : 5 représentants par syndicat (FSPF, UNPF et USPO) contre 10 pour la FSPF et l'UNPF dans l'ancien collège dont l'USPO était absente.
La Fédération déplore que ses représentants aient découvert en séance qu'un projet d'avenant conventionnel avait été rédigé par l'UNPF et l'USPO. « Nous voulons que le poids du syndicat majoritaire soit reconnu comme tel. Comme c'est le cas entre le Medef, la CGPME et les artisans », commente Jean-Etienne Martineau, du bureau de la FSPF. « L'attitude de la FSPF est incompréhensible !, réagit Gilles Bonnefond (USPO). La parité a toujours été la règle. Aujourd'hui la FSPF entend y déroger. Elle n'assume pas la pluralité syndicale.» « D'abord, cette nouvelle répartition avait déjà été évoquée dans une réunion avec les trois présidents de syndicats en début de mois, commente de son côté Claude Japhet (UNPF). Ensuite, il n'y a pas de rapport entre la répartition au niveau national (Medef...) qui est fixée par l'Etat, et les branches, qui sont régies par le Code du travail. C'est méconnaître le droit. Or notre convention collective ne prévoit pas de proportionnalité. »
La FSPF veut qu'un représentant de l'Etat arbitre le conflit. L'UNPF répond que cela relève de la Commission paritaire, avec les centrales salariées. Ambiance.
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