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Actualité
- On a identifié une nouvelle population de cellules immunitaires capables de contrôler l'apparition de métastases dans des biopsies de cancer colorectal. Cette découverte devrait permettre une meilleure évaluation du pronostic et la mise au point d'un traitement immunomodulateur.
Le système immunitaire n'a pas fini de dévoiler ses rouages. Dernière découverte en date : des lymphocytes T « avec une activité de mémoire ».
Des lymphocytes d'un genre un peu particulier puisqu'ils reconnaissent les cellules tumorales ou anormales, pour les désactiver et les détruire. Ils sont présents dans l'environnement tumoral dès les stades précoces. « Ces cellules jouent un rôle déterminant dans la survie des patients et la prévention des métastases dans les cancers du côlon et du rectum », explique Jérôme Galon, de l'unité INSERM « Immunologie cellulaire et clinique » (Institut biomédical des Cordeliers, Paris). La présence de ces cellules est indépendante d'autres facteurs comme l'âge ou le sexe.
Plus la concentration en lymphocytes T « avec une activité de mémoire » est importante dans les tumeurs, moins elles présentent de signes précoces de métastases. Autrement dit, l'activité de ces cellules - qui reste à définir - aurait un effet protecteur à l'égard du risque métastatique. Cette découverte pourrait déboucher sur deux applications. D'une part, une amélioration du pronostic des patients avec le développement d'un outil de diagnostic. « Nous espérons identifier les patients à risque de récidives », a souligné Franck Pagès, chercheur dans la même unité de l'INSERM. Et ainsi renforcer leur prise en charge. D'autre part, la découverte ouvre une piste pour prévenir les métastases par traitement par immunomodulation. « L'idée étant de stimuler la présence de ces cellules dans l'environnement tumoral », explique le Pr Wolf-Hervé Fridman qui dirige l'unité. Au passage, une classification plus précise des cancers est permise. L'équipe s'attache à lier ces données aux gènes de prédisposition au cancer colorectal.
Et une étude équivalente a été lancée dans le cancer du poumon et dans les lymphomes.
(Source : conférence INSERM.)
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