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Actualité
Le mécanisme devait être finalisé jeudi lors d'une réunion entre syndicats officinaux et l'UNCAM, mais on en connaît déjà les principales lignes. Tout découlera de l'objectif national de substitution pour 2006. Conformément aux accords trouvés avec le gouvernement, cet objectif sera supérieur de 6 points aux taux de substitution actuels et devrait donc être fixé à 68 ou 69 %. Ensuite, des objectifs locaux seront définis par les CPAM, en commission mixte paritaire départementale où siègent également les représentants de la profession. Bien entendu, l'objectif local sera défini en fonction des taux de substitution actuels. Ainsi, on ne demandera pas à un département aujourd'hui à 50 % de passer à 69 % fin 2006, mais plutôt à 56 %. De la même manière, on ne demandera pas à un département six points de progression alors qu'il est déjà à 67 %.
Une fois définis les objectifs locaux, les CPAM enverront à chaque officinal un objectif personnel à réaliser, là encore, par rapport à son taux actuel de substitution.
Une liste de 20 molécules à substituer prioritairement devait être également finalisée jeudi. Elle contiendra la plupart des grosses molécules : pravastatine, oméprazole, simvastatine, paroxétine, zolpidem ou encore fluoxétine. « L'effort de substitution doit porter sur l'ensemble du Répertoire, mais en insistant sur les molécules de cette liste, les confrères pourront plus aisément atteindre les objectifs individuels qui leur seront assignés », précise Claude Japhet, président de l'UNPF.
S'il n'est toujours pas question de sanction pour les pharmaciens qui ne tiendront pas leurs objectifs, Gilles Bonnefond, secrétaire général de l'USPO, souhaite mettre en place un mécanisme incitatif. « Celui qui a rempli ses objectifs, les a dépassés, pourrait être récompensé, par exemple par une aide financière de l'UNCAM à la formation continue de son équipe », plaide-t-il. Enfin, pour aider encore un peu plus les pharmaciens, une réunion se tenait mercredi pour tenter de trouver un accord tripartite, officinaux-médecins-UNCAM, devant favoriser la prescription de spécialités présentes dans le Répertoire, donc substituables.
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