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Actualité
Sur la façade de sa pharmacie toulousaine, « Pharmavie » s'affiche depuis 1990. Un logo imaginé il y a quinze ans par André Rouayroux pour marquer la naissance d'un nouveau concept. Son officine met alors en avant le côté positif de la santé (hygiène, forme, bien-être...) et offre des rayons en libre accès dans des espaces bien identifiés par une présentation et des couleurs spécifiques. « Aujourd'hui, bien sûr, ce concept a vieilli admet notre confrère mais il a fait école. » Pour preuve, le 13 juillet 2003, Joseph-Philippe Benwaïche, président du groupement Plus Pharmacie, auquel ce confrère adhérait par ailleurs, dépose le nom de Pharmavie assorti d'un logo (voir ci-contre). Surprise et colère d'André Rouayroux. « Cette marque a été déposée le 28 décembre 1989, s'étonne-t-il. D'abord partagée avec deux autres confrères, elle est devenue ma seule propriété en 1997 après la rétrocession des droits. Certes, je n'ai pas renouvelé la protection dans les délais mais la marque m'appartient car elle a toujours été utilisée depuis sa création. On m'a piqué mon bébé de façon inélégante. Même le nouveau logo est très proche du mien, c'est une imposture. »
André Rouayroux a donc décidé d'assigner en justice Joseph-Philippe Benwaïche. « Je suis choqué par cette façon de procéder et je veux simplement récupérer mon bien. » Si c'est le cas, que va-t-il se passer pour la vingtaine de pharmacies qui a déjà adopté le concept d'enseigne Pharmavie. Devront-ils déposer la façade ? Pour l'heure, la partie adverse ne s'est pas manifestée auprès d'André Rouayroux.
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